"La Nature est un temple où de vivants piliers

Laissent parfois sortir de confuses paroles :

L'homme y passe à travers des forêts de symboles

Qui l'observent avec des regards familiers.

Comme de longs échos qui de loin se confondent

Dans une ténébreuse et profonde unité

Vaste comme la nuit et comme la clarté,

Les parfums, les couleurs et les sons se répondent."

Charles Baudelaire.

Ce poème des Fleurs du mal aurait pu tenir lieu de programme lors du colloque que ce livre relate, et qui s'est tenu à l'Université de Caen en octobre 1986 à l'initiative de l'Association pour le Développement des Etudes et des Recherches en Histoire et Epistémologie des Mathématiques (A.D.E.R.H.E.M).

Mais ici, par des jeux de miroirs savamment orientés, l'homme qui passe renvoie à la forêt qui l'observe des regards non moins familiers, dans une vision kaléidoscopique de la ténébreuse et profonde unité de la Science et de l'Art.

(4ème de couv.)